A peine arrivé en Nouvelle Zélande, on comprend vite qu’on va tomber à court de superlatif. Les paysages sont magiques, tout droit sortis de la trilogie du « Seigneurs des anneaux ». Les néo-zélandais sont fiers de leurs terres et ils la dorlotent. Partout, des zones protégées, des réserves et des parcs naturels. Des dizaines de plages sont préservées pour y accueillir les phoques, les lions de mer et les pingouins et d’immenses zones montagneuses sont protégées pour permettre à une multitude d’oiseaux indigènes d’y nicher paisiblement. On the road again. Après un passage éclair à Auckland, on débarque à Christchurch, dans l’île du sud, pour prendre possession de notre van. On est tout sots de pouvoir à nouveau conduire et se déplacer à notre guise dans le pays. Après 5 mois à manger de la bouffe de rue asiatique, c’est un plaisir de recommencer à faire ses courses et cuisiner. Il faut dire que la vie ici est tellement chère qu’on n’a pas trop le choix. Dès les premiers kilomètres avalés, on se goinfre de paysages. Un souvenir néo-zélandais au premier qui nous donne le nombre exact de moutons sur cette photo. Les kiwis ont tout prévu pour le camping. Dans chaque parc naturel, des emplacements dotés d’eau et de toilettes sont mis à disposition des touristes pour 5 ou 6 $ par personne. (Le dollar néo-zélandais vaut un peu moins que le dollar US) Happy feet. On a profité de notre passage à Dunedin pour s’adonner à la traque du pingouin. La chance nous a souri dès le premier essai puisqu’on a pu apercevoir un jeune pingouin (et pleins de phoques) dans la baie du Tigre. Le deuxième soir, on se poste dans la « baie des pilotes », où tout un escadron de pingouins est censé venir dormir au crépuscule. Les bestioles sont visiblement des couche-tards puisqu’on a dû attendre près de 3 heures pour les voir enfin arriver. « Voir » est un bien grand mot puisqu’il faisait quasiment nuit noire lorsque le commando de palmipède, façon «pingouins de Madagascar », a débarqué sur la plage à toute berzingue pour aller se planquer dans les dunes, à l’abri de l’ennemi. Le fjord de Milford. Grâce au sponsoring de deux amis, on s’est dirigé vers « Milford Bay » pour une croisière dans les fjords. La visibilité était assez incertaine puisqu’on venait de se prendre une averse de 24 heures non-stop. Il parait que dans les fjords, la pluie fait partie de l’expérience. On craignait quand même que le spectacle ne soit gâché par la brume. Petit miracle : le ciel s’est ouvert et le soleil s’est pointé juste le temps de la croisière. Les conditions étaient finalement idéales : plein de soleil, un ciel bleu, et des chutes d’eau dopées par les pluies torrentielles qui s’achevaient enfin. Nous sommes maintenant à Queenstown, capitale mondiale du saut à l’élastique. N’écoutant que notre courage, qui ne nous dit rien, on n’en fera pas. Prochaine étape : le glacier Franz-Josef. |
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